La maison bleue
À travers le portrait intimiste d’Alpha, ami d’enfance du réalisateur, La Maison Bleue met en lumière les problématiques de ces oubliettes que sont les camps de migrants européens. Territoires d’exceptions où surgissent des tentatives de résistance comme celles mises en place par Alpha dans son projet d’habitat atelier, lieu où se construit une poétique de la relation qui défie la désolation des corps et la violence du politique.
Ce film s’inscrit dans une démarche artistique et de sublimation d’un homme, artiste, ami, un exilé installé au cœur de « La Jungle », un camp pour réfugiés à Calais.
La Maison Bleue, qu’elle soit l’oeuvre plastique d’Alpha ou l’oeuvre filmique d’Hamedine constitue un espace au sein duquel s’exprime la volonté de s’opposer aux assignations, aux désignations et aux relégations. C’est un voyage entre deux parcours, entre deux mondes. C’est un voyage pour faire face. C’est un voyage pour en finir avec la fuite.